Restructuration du personnel communal, Grands travaux en cours dans la commune, Digitalisation…
Tout sur les grandes décisions prises …
La salle des mariages de la mairie de Bouaké a servi de cadre, samedi, à la tenue de la 2ème session du Conseil municipal de l’année 2021. Au sortir de plusieurs heures de délibération, le conseiller municipal Ettien William Aldo, en sa qualité de porte-parole du Conseil est revenu sur les points saillants.Ainsi, informe t-il, dans le cadre de la restructuration du personnel, c’est un total de 117 agents qui ont opté pour un départ volontaire.Sous la houlette du maire Nicolas Djibo, une autre faveur de grande portée a été faite aux agents qui partent à la retraite. Les dettes liées aux indemnités ont été totalement apurées pour que les agents concernés puissent bénéficier d’une pension.
- Sur l’opération de digitalisation de la collecte des taxes :Le porte parole affirme que « la digitalisation a démarré et se poursuit sur le terrain. Nous sommes à la phase du recensement, à une fréquence de 600 contribuables recensés par jour. L’objectif est d’atteindre la barre de 100 000 contribuables. L’engouement est de taille. Les gens ont surtout compris que la commercialisation des places passe par là. Car, pour être bénéficiaire des places au grand marché, il faut avoir le titre de commerçant. Qu’est ce qui fonde le titre de commerçants, si tu n’es pas répertorié dans les fichiers de la mairie ? Donc, ce recensement d’abord est à l’avantage des commerçants.Il y a quatre voies de paiement de ces taxes choisies. Il y a le paiement par terminaux, par mobile money, il y a la carte électronique qui s’apparente à une carte bancaire, le paiement par espèces. Sur ce dernier point, les taxes seront payées dans les caisses ouvertes de la mairie qui seront déployées, dans la proximité des populations pour faciliter les choses »
- Sur la question des nouveaux noms à attribuer à certaines infrastructures publiques de la commune :Selon le conseiller municipal, « le Conseil a entendu le fait que les populations de Sokoura demandent que le stade de Yaoundé, soit baptisé à la fin des travaux, << stade Nicolas Djibo >>. Cette volonté populaire a été plébiscitée par vote à mains levées par les conseillers municipaux. Les jardins de Nimbo sont appelés Jardins Nimbo pour l’ensemble des deux jardins. Mais, le côté Douane va s’appeler « Jardin Fatoumata Traoré », une illustre personnalité de cette ville et le côté Sicogi va s’appeler « Jardin Marie-Thérèse Yamousso ». La voie qui descend du pont Djibo pour traverser Sokoura et aller vers Kennedy, s’appellera « Avenue Ziguinchor »
- Etat des lieux des grands travaux dans la villes.A en croire le porte-parole, « pour le Grand marché, on a des dates. Depuis le 9 juin 2021, Mota Engil qui est chargée de la réalisation du 2ème lot, a reçu son ordre de service pour commencer ces travaux. Dans ce cadre, les premiers murs du marché sortiront de terre en septembre 2021. Le Conseil a souhaité que le maximum de jeunes de Bouaké obtienne un emploi à travers ces travaux de construction.
- Parlant du Piducas, ajoute t-il, << on constate que les travaux de l’hôtel de ville sont arrêtés. La Banque Mondiale qui est le bailleur a repris le dossier en main, va le relancer pour que l’ouvrage soit achevé. Pour le stade de Yaoundé, il faut dire que le blocage des travaux est d’ordre technique. Il était inscrit dans le cadre du Programme d’Investissement Communal. Ce dernier passe dans le cadre du Piducas qui reprend le dossier. Très bientôt, les travaux vont reprendre et s’achever.Concernant la A3, à partir d’octobre prochain, les travaux passent à la vitesse supérieure >>.
Et de terminer : << Au niveau du déploiement de la Sotra, le but est la modernisation de la mobilité, permettre à un grand nombre de personnes de se déplacer. Il y a dix terminus qui ont été déterminés pour 240 arrêts. Sept seront fonctionnels pour septembre, les trois autres, pour des questions d’ordre pratique, le seront après.Au plan de l’Éducation, le collège Irdo, dans son emplacement actuel, va se déplacer à l’École primaire camp militaire. Cela à cause des problèmes d’infrastructures et de nombre de classes. Le Conseil a décidé que pour cette rentrée, les choses soient ainsi ».
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